Les brèves

Tenderlift hisse haut les couleurs industrielles catalanes 

À Canet-en-Roussillon (66), la PME Tenderlift grandit encore. Elle inaugure un nouveau site industriel de 2.250 m². L’entreprise a investi près de 7 millions d’euros depuis 2020 et affiche une ambition forte : celle de se tourner vers l’international tout en incarnant le dynamisme industriel des Pyrénées-Orientales.

La PME catalane Tenderlift inaugure un nouveau site industriel de 2.250 m².

Crédits : ©Tenderlift

Tenderlift franchit un nouveau cap : la PME catalane (spécialiste des solutions hydrauliques pour le nautisme, Canet-en-Roussillon) inaugure, ce 27 mars, un second bâtiment. De 2.250 m², à Canet-en-Roussillon, cet investissement porte la surface de production totale de l’entreprise à 4.000 m². Ce nouvel espace comprend une unité de thermolaquage, une salle propre, une zone de prototypage et des espaces collaboratifs. 

Depuis 2020, et la reprise de l’entreprise par Hélène et Benoît Châtillon (anciens dirigeants de la Verrerie d’Albi), Tenderlift a vu ses effectifs tripler de taille : l’entreprise catalane est passée de 17 à 62 salariés. Depuis 2020, Tenderlift investit massivement dans son outil de production : 7 millions d’euros au total, dont un million prévu pour renforcer l’activité de chaudronnerie. La Région Occitanie soutient cette croissance par l’apport d’une subvention Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) à hauteur de 300.000 euros. 

Écosystème industriel fort 

À Canet-en-Roussillon, Tenderlift est installé au coeur du pôle nautique, dans un écosystème industriel fort. « Les Pyrénées-Orientales ont une vraie culture industrielle, notamment à travers le G16 industriequi regroupe de puissants acteurs locaux, présents à l’international », indique Benoît Châtillon. En moins de cinq ans, aux côtés d’Hélène, il a réussi à faire passer le chiffre d’affaires de Tenderlift de 3 à 10,5 millions d’euros, dont 30 % réalisés à l’export. 

Désormais, l’entreprise vise à se diversifier vers la marine marchande. Un projet avec l’armateur français Neoline est en cours, sur le premier cargo à voile rigide. Le rachat en 2022 de Hydraunautic, spécialiste girondin de l’ingénierie hydraulique pour yachts de course, illustre cette stratégie. Objectif affiché : atteindre 100 salariés d’ici 2028.